« Pour l’examen, vous venez dans mon bureau, vous pigez
une question et vous me faites part de vos connaissances sur le sujet. 10
minutes environ par personne. Ça vaut 100% de la note. »
« Si vous faite [sic] plus d’une faute d’orthographe
par page, vous échouez automatiquement »
Examen le 26 mai. E-mail au professeur pour poser une
question, réponse automatique : « Veuillez noter que je serai absente
jusqu’au 25 mai »
« Professeur : Les prochains travaux sont donc :
un oral sur l’analyse d’un poème, un travail de 3 pages, un travail de 7 pages,
et le final de 10 à 30 pages, bien sûr tous appuyés sur une littérature
adéquate.
Étudiant canadien naïf : Quelle est la pondération?
Professeur : Ça ne compte pas, mais bien sûr, vous ne
serez pas reçus à l’examen si vous n’avez pas fait tous les travaux. »
« Je n’ai pas le temps de terminer la matière, je vais
vous envoyer un article que j’ai écrit sur le sujet pour compléter… Tout le
monde sait lire le russe? »
« Nous allons écouter un extrait de film en lithuanien
sous-titré en polonais. Les amis canadiens… peuvent regarder les
costumes » (extrait qui dure une heure et demie, finalement. C’est une
scène de sacrifice humain.)
La semaine après la date limite d’abandon des cours : «
Je ne vous avais pas encore dit, mais vous aurez un travail à rendre, une
analyse d’une politique européenne, comptant au moins de 10 à 15 sources
scientifiques. »
« Bien sûr, mes explications ne suffisent pas, je vais
mettre en ligne un article qui explique mieux » (article en polonais)
Dans un cours pour lequel nous avons 130 pages de notes,
simple interligne : « L’examen dure une heure et vaut 100% du
résultat final. »
« Début du cours : nous allons parler de trois
écrivains.
Dernier cours : hé bien! On n'a même pas fini de parler du
premier. »
« Je n’ai pas terminé ma matière... Je vais vous
rajouter trois séances de cours. Pour aujourd’hui, nous allons écouter un
extrait de film d’une heure et demie. »
« Je ne fais pas d’horaire pour les examens oraux,
arrangez-vous entre vous! Mais je vous préviens : j’ai horreur d’attendre
entre le passage des étudiants. »
« Pour les amis canadiens, j’ai fait moi-même une traduction
des poèmes sur Google translate. N’oubliez pas de me parler, dans votre
travail, des aspects formels et de la musicalité de la plume! »