jeudi 17 mai 2012

ULB memes

Nous nous demandions si nous étions les seuls, en tant qu'étudiants étrangers, à remarquer les anomalies ULBiennes, jusqu'à ce que nous trouvions ces montages, faits par les étudiants belges eux-mêmes:


 




 (Ça, c'est vrai au Québec aussi)














 La VUB, c'est le pavillon néerlandophone de l'ULB.

À l'écran: les horaires en ligne. Limpides, n'est-ce pas?

mardi 15 mai 2012

Perles ULB

« Pour l’examen, vous venez dans mon bureau, vous pigez une question et vous me faites part de vos connaissances sur le sujet. 10 minutes environ par personne. Ça vaut 100% de la note. »


« Si vous faite [sic] plus d’une faute d’orthographe par page, vous échouez automatiquement »


Examen le 26 mai. E-mail au professeur pour poser une question, réponse automatique : « Veuillez noter que je serai absente jusqu’au 25 mai »


« Professeur : Les prochains travaux sont donc : un oral sur l’analyse d’un poème, un travail de 3 pages, un travail de 7 pages, et le final de 10 à 30 pages, bien sûr tous appuyés sur une littérature adéquate.
Étudiant canadien naïf : Quelle est la pondération?
Professeur : Ça ne compte pas, mais bien sûr, vous ne serez pas reçus à l’examen si vous n’avez pas fait tous les travaux. »


« Je n’ai pas le temps de terminer la matière, je vais vous envoyer un article que j’ai écrit sur le sujet pour compléter… Tout le monde sait lire le russe? »


« Nous allons écouter un extrait de film en lithuanien sous-titré en polonais. Les amis canadiens… peuvent regarder les costumes » (extrait qui dure une heure et demie, finalement. C’est une scène de sacrifice humain.)


La semaine après la date limite d’abandon des cours : «  Je ne vous avais pas encore dit, mais vous aurez un travail à rendre, une analyse d’une politique européenne, comptant au moins de 10 à 15 sources scientifiques. »


« Bien sûr, mes explications ne suffisent pas, je vais mettre en ligne un article qui explique mieux » (article en polonais)


Dans un cours pour lequel nous avons 130 pages de notes, simple interligne : « L’examen dure une heure et vaut 100% du résultat final. »


« Début du cours : nous allons parler de trois écrivains.
Dernier cours : hé bien! On n'a même pas fini de parler du premier. »


« Je n’ai pas terminé ma matière... Je vais vous rajouter trois séances de cours. Pour aujourd’hui, nous allons écouter un extrait de film d’une heure et demie. »


« Je ne fais pas d’horaire pour les examens oraux, arrangez-vous entre vous! Mais je vous préviens : j’ai horreur d’attendre entre le passage des étudiants. »


« Pour les amis canadiens, j’ai fait moi-même une traduction des poèmes sur Google translate. N’oubliez pas de me parler, dans votre travail, des aspects formels et de la musicalité de la plume! »

mardi 1 mai 2012

Entretiens éloquents avec certains représentants de la nation belge

Au téléphone, lundi le 16 avril, en préparation de notre visite aux serres royales de Laeken, à Bruxelles (recevoir du bon service à la clientèle) :

- Domaine royal de Laken, bonjour.
- Oui, j'aimerais savoir s'il est possible de visiter les serres royales aujourd'hui.
- Les serres royales ? Vous appelez au domaine royal, monsieur !
- Oh... Désolé... Pouvez-vous me renseigner sur les heures d'ouvertures des serres ?
- Mais oui ! Qu'est-ce que vous croyez ? Vous appelez au domaine royal, et les serres se trouvent sur le domaine !
- ... Oh. Je vois. Donc... est-il possible de venir aujourd'hui ?
- Ah ! Mais non ! C'est beaucoup trop tôt ! Les serres n'ouvrent que plus tard au cours du printemps.
- D'accord, excusez-moi. C'est que sur le site du domaine royal, il est indiqué que les serres ouvrent à partir du 14 avril, et nous sommes le 16 aujourd'hui.
- Le 16 ? Attendez, une minute... *quelques instants plus tard* Oh ! Oui, nous sommes le 16, c'est donc ouvert aujourd'hui !
- Ah ! Alors vous êtes ouvert même le lundi, c'est génial ! Nous arrivons dans...
- Attendez ! Qu'est-ce que vous dites ? Nous sommes LUNDI le 16 ?.... Mais oui, c'est bien vrai. Désolé, mais les serres sont fermés aujourd'hui, monsieur.
- Oh. D'accord. Merci quand même.
- Merci d'avoir appelé. 


***


Dans un petit resto qui offre des cornets de pâtes (le plaisir d'avoir un accent) : 


- Bonjour ! J'aimerais un cornet de pâtes format régulier, moitié sauce bolognaise, moitié sauce 4 fromages.
- Ah non, ce sera pas possible ça monsieur. Ici on fait les cornets de pâtes à l'avance, vous voyez ? *pointe deux vieux cornets de pâtes, tout seuls dans un réfrigérateur* Les autres restaurants, ils vous font ça, eux, des mélanges bolognaise et fromage ?
- Euh... Oui, ben, c'est-à-dire, quand je le demande... Mais c'est correct *erreur fatale*, merci beauco...
- Ah ! Je vois ! C'est de la nourriture de *terrible imitation de l'accent québécois, en hurlant* CHRIST DE TABERNAQUE ! AHAHAHAHAHAHAHA
- ... Vous savez, je connais des européens qui aime bien ça, bolognaise et quatre from...
- AHAHAHAHHAHAHA !

jeudi 26 avril 2012

mercredi 25 avril 2012

La comtesse et les fleurs


 Mon amour inconditionnel des châteaux n'est plus à prouver, je crois bien. C'est même devenu un running gag, dans les soirées Érasmus : Matthew aime beaucoup les châteaux (et les chiens !). Alors, quand Laïna est venue faire un tour à Bruxelles, et qu'on cherchait des trucs cool à lui faire visiter... C'était l'opportunité parfaite pour enfin se rendre au château de Gaasbeek, que nous avions négligé jusque-là, et qui se trouve juste à la frontière de Bruxelles !





Le jour de la visite, on crevait de froid (le froid belge, humide et venteux !) alors malheureusement on n'a pas pu s'attarder dans les jardins aux alentours. Des quelques photos que nous en avons prises, ça avait l'air vraiment beau. Genre Versailles, mais en moins... too much ?







La visite de l'intérieur du château révélait son histoire, et celle de sa dernière propriétaire, la comtesse Marie Peyrat, veuve du marquis Visconti. C'est cette dame qui a mené les travaux de rénovation et de décoration des différentes pièces habitables. Elle était, disons-le, très enthousiaste et sans doute un peu dingue, mais d'une folie vraiment géniale.

 Dans cette pièce ornées de toiles représentant l'histoire de son château, la comtesse Marie aimait à s'asseoir et à lire, déguisée en petit page. Oui oui. Elle lisait à la fenêtre, habillée de vêtements anciens, juste pour le trip.


Sur ce siège, on présume que la comtesse aimait à tomber sans connaissance en lisant des lettres de preux chevaliers.


Elle a meublé, redécoré, repeint et réaménagé chaque pièce du château selon un style et une époque en particulier. L'audioguide décrivait en long et en large les étranges résultats des fantaisies nostalgiques de la comtesse, ne manquant pas de faire remarquer certaines incohérences ou anachronismes dans l'ameublement. En prime, la voix de la comtesse qui commente certaines toiles, ou qui révèle l'existence d'un escalier secret, aménagé par elle pour pouvoir rencontrer son amant (et architecte) pendant la nuit...


Ah ben la petite vlimeuse.













Il y avait des tableaux fantastiques dans ce château !


Gaasbeek, c'était super, mais on avait encore pas mal de temps, alors on a complété la journée avec une visite des serres royales de Laeken. Alors ça, c'était une vraie chance, parce que l'endroit n'est ouvert qu'à peu près deux semaines par année, lors du printemps (où la plupart des plantes sont en plein floraison).

 Devant la résidence personnelle de Monsieur Albert.


Une partie des serres, vue de l'extérieur.


La visite ne couvrait pas la totalité des serres, mais c'était bien assez pour y passer une bonne heure et demie, à passer et à repasser sous les gigantesques feuilles d'un arbre congolais, ramené par les colons belges avant la décolonisation, ou bien à renifler des fleurs inconnues (aucune indication botanique, malheureusement), ou à flatter des plantes poilues. Bref, c'était cool.

















Même après 3 mois à la parcourir, la Belgique nous réserve encore bien des surprises. À suivre !