Je
croyais que mon séminaire de recherche serait du sérieux. Il y avait une grosse
fête Erasmus hier : je n’ai bu que quelques bières et je me suis couchée
tôt (plus tôt que les autres, du moins). Finalement, j’aurais pu fêter jusqu’à
l’aube.
J’ai
appris :
·
Que
Tahar Ben Jelloun était un bon écrivain avant de se mettre à tout expliquer à
sa fille (Le racisme expliqué à ma fille)
·
Ce
qu’est un divorce à l’italienne : si un mari surprend sa femme avec un
autre homme et la tue dans cette situation compromettante, les circonstances
atténuantes font qu’il s’en sort avec simplement 3 ans de prison. L’écrivain
Amara Lakhous donne à lire l’histoire d’un homme qui s’arrange pour que sa
femme le trompe pour pouvoir la tuer et se remarier ensuite avec une femme plus jeune :
notre professeur nous le racontait en riant et en se tapant sur les cuisses.
·
15
minutes de théorie postcolonialiste de Spivak et Saïd.
Maintenant,
je dois écrire en trois mois une analyse de 15 pages sur un des romans au
choix (de Ben Jelloun, Lakhous ou Lobo Antunes). Les consignes :
·
démontrer
qu’on a lu le roman
·
ne
pas plagier
·
traiter
d’un sujet ayant trait au postcolonialisme ou, du moins, d’identité.
·
Le
cadre critique? Pas de souci, les amis, le prof a photocopié deux articles de
10 pages qui suffisent.
Mon
doux.
Autre scène marquante :
Le
professeur parle d’un livre et demande à un étudiant qui acquiesce s’il l’a
déjà lu. Il répond :
-
Non, je l’ai étudié à l’école.
Ajout à mon lexique. Étudier à
l'école= ne pas lire les livres.
Dans
tout ça, je vais à Amsterdam demain.
-
Kiev
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