vendredi 17 février 2012

On aura le temps de faire la fête, finalement


Je croyais que mon séminaire de recherche serait du sérieux. Il y avait une grosse fête Erasmus hier : je n’ai bu que quelques bières et je me suis couchée tôt (plus tôt que les autres, du moins). Finalement, j’aurais pu fêter jusqu’à l’aube.

J’ai appris :
·      Que Tahar Ben Jelloun était un bon écrivain avant de se mettre à tout expliquer à sa fille (Le racisme expliqué à ma fille)
·      Ce qu’est un divorce à l’italienne : si un mari surprend sa femme avec un autre homme et la tue dans cette situation compromettante, les circonstances atténuantes font qu’il s’en sort avec simplement 3 ans de prison. L’écrivain Amara Lakhous donne à lire l’histoire d’un homme qui s’arrange pour que sa femme le trompe pour pouvoir la tuer et se remarier ensuite avec une femme plus jeune : notre professeur nous le racontait en riant et en se tapant sur les cuisses.
·      15 minutes de théorie postcolonialiste de Spivak et Saïd.

Maintenant, je dois écrire en trois mois une analyse de 15 pages sur un des romans au choix (de Ben Jelloun, Lakhous ou Lobo Antunes).  Les consignes :
·      démontrer qu’on a lu le roman
·      ne pas plagier
·      traiter d’un sujet ayant trait au postcolonialisme ou, du moins, d’identité.
·      Le cadre critique? Pas de souci, les amis, le prof a photocopié deux articles de 10 pages qui suffisent.

Mon doux.

Autre scène marquante :
Le professeur parle d’un livre et demande à un étudiant qui acquiesce s’il l’a déjà lu. Il répond :
- Non, je l’ai étudié à l’école.
Ajout à mon lexique. Étudier à l'école= ne pas lire les livres.

Dans tout ça, je vais à Amsterdam demain.

- Kiev

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